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Draconis : Héritage, à la découverte du Frél

Chères lectrices et chers lecteurs, bienvenue !
Dans cet article, nous vous présentons l'une des régions du monde de Dréankë : le Frél. Elle est décrite dans Draconis : Héritage dont le financement a lieu sur Ulule du 15 Octobre au 8 Novembre.

La carte de Dréankë - par Chane

Avec Draconis : Héritage, vous pouvez créer vos propres personnages et leur faire vivre des péripéties merveilleuses à travers tout Dréankë ! Et si vous vous êtes attachés aux prétirés de l’Appel de l’Aventure, Héritage vous donne les moyens de quitter leur vallée chérie pour prolonger et enrichir leurs aventures dans ce monde incroyable peuplé de dragons ! En parlant de voyages, pourquoi ne pas explorer le Frél ?

Les lecteurs de Draconis : Étincelles sont déjà familiers de cette région du continent d’Elféa évoquée à de nombreuses reprises (et notamment page 144 de l’artbook de Chane, et visible sur la carte de Dréankë en page 117). Le Frél est un pays chargé d’histoire, et profondément lié à la fatalité des dieux-dragons. On raconte que le malheureux dieu exilé Fij’Lusa (page 42) tenta d’emprunter le Portail qui y était caché pour rejoindre le domaine céleste de son frère Lusa, le dieu-Soleil. Hélas, sa puissance divine détruisit l’édifice qui devint une Arche vide de toute magie. Plus tard, une guerre impitoyable éclata entre les cités humaines de Rhys et d’Areon. Mettant en péril les dragons habitants la région, et notamment le lent Kasalt (page 50), Dréank intervint directement et frappa la terre de sa colère. C’est à cette occasion que se créa l’Eclat de l’Immuable.

Lors de son travail pour décrire et étoffer le lore des régions de Dréankë, Ariane s’est posée cette question majeure pour le Frél : « Et après la Colère de Dréank, que s’est-il passé ?». Puisque la région a déjà une histoire dense et violente, quelle ambiance unique lui attribuer pour correspondre à un univers qui se veut feelgood ? Et aussi, comment inclure le Frél dans une dynamique politique et économique vis-à-vis des deux grandes puissances opposées que sont Kéast et Kamjiärvi ?

Merci de noter que l’extrait ci-dessous est une version de travail non définitive et peut être amenée à être changée lors des relectures et de l’avancée du projet Draconis

Frél

  • Continent : Elféa
  • Langues : dréankais, nordien

La région du Frél est le siège d’une démocratie stable, dirigée par un Stratège ; le pays est intégré à la Fédération Pacifique des Pays du Nord depuis un siècle. La majorité de la population se concentre dans les monts Frél’rim dont elle exploite les ressources : pierres et métaux précieux, et les rares cristaux de stellatites. Les bourgades sont bâties sur des promontoires fortifiés et couronnés de canons, vestiges d’un temps où la guerre faisait rage. L’on trouve aussi quelques villages troglodytes, aussi charmants que difficilement accessibles.

Rhyséon

La nouvelle capitale est construite sur un haut plateau qui se dresse majestueusement au centre des plaines de l’ouest, en bordure de la rivière Dagmis. Cette ville est la plus récente, la plus belle et la plus moderne du Frél – mais elle est encore loin d’égaler Kéast. Grâce à ses contacts réguliers avec celle-ci et Kamjiärvi, Rhyséon est devenue la plaque tournante du commerce entre le sud et le nord d’Elféa. Le temple de Mintsune et le palais royal dominent la cité de leurs coupoles argentées. Le clergé et l’armée jouissent d’un grand prestige ; les fêtes sont l’occasion de grandes parades religieuses et militaires. Les grands jardins du palais, irrigués par la source d’Amani, font le bonheur des habitants et des peintres en toute saison ; mais ils sont surtout l’arrière-cour de toutes les intrigues qui se tissent dans l’ombre.

  • La peur de la guerre. Bien que traversant la plus longue période de paix de son histoire, le Frél ne cesse jamais de redouter une invasion de Vif-Étang et entretient la plus grande armée de métier du Nord. Les canons de Rhyséon, orientés vers le sud, ainsi que leur réserve de poudre et de boulets, sont toujours soigneusement entretenus.
  • Une place marchande. Grâce à l’aérodrome situé à Rhyséon, les transports miniers et les échanges commerciaux avec le Velk se font par voies aériennes et ne sont plus la proie des bandits et autres coupeurs de routes.

Emblème de la cité - par Mélanie Planquelle

La fondation de Rhyséon

À l’instar de Kamjiärvi, la cité de Rhyséon fut fondée grâce à l’intervention bienveillante de Mintsune qui eut pitié des survivants de Rhys et Areon. Prenant la forme d’un eltamin blanc, il les guida jusqu’au plateau d’Amani. Convaincue par Mintsune, la dragonne blanche accepta de partager son lieu de vie avec les humains, à condition qu’ils lui jurent de ne plus provoquer de guerres. Aussitôt le serment prononcé, Amani disparut dans une gerbe d’éclairs argentés ; une fontaine pure et intarissable jaillit à la place qu’elle avait occupée l’instant d’avant. Les réfugiés bâtirent ici une nouvelle cité qu’ils baptisèrent Rhyséon, en l’honneur de leur union éternelle. Chaque année depuis, les habitants de la capitale du Frél célèbrent cet événement par un grand pèlerinage. Ils gagnent les ruines d’Areon et Rhys et y vivent quelques jours ; puis ils rejouent la dernière bataille sous forme de jeux collectifs. Enfin, ils demandent pardon à Kasalt et à Dréank, et leur font des offrandes. Suivant un palanquin portant une effigie de Mintsune, les Rhyséonois reviennent à leur capitale ; ils renouvellent leur serment pacifique devant la fontaine d’Amani. Banquets, concerts, bals et feux d’artifice parachèvent cette semaine de réjouissances.

Merci pour votre lecture ! À très bientôt !

Ce contenu pour le jeu de rôle Draconis est publié par le studio Agate sous l’Open Game License version 1.0a Copyright 2000 Wizards of the Coast. L’Open Game License est reproduite et disponible à ce lien.

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